Bonjour,
Noël approche doucement.
Cette belle fête évoque les bougies allumées sur le sapin,
le feu dans l’âtre, les cadeaux, ainsi que la fête familiale,
la convivialité autour d’une bonne table,
la douce chaleur d’un intérieur bien décoré.
Notre culture véhicule une image de Noël, un idéal de ce que devrait être une fête de Nöel réussie.
C’est profondément ancré dans notre inconscient collectif.
Le problème, comme toute image imposée, correspond-elle
vraiment à tout le monde, aux besoins de chacun ?
A Noël est associée la coutume de s’offrir des cadeaux,
pour certains de se retrouver en grande assemblée familiale.
Cette coutume peut devenir à la longue une contrainte.
Par exemple :
être obligé de courir à tout prix pour acheter des cadeaux pas
toujours nécessaires, ou de faire la cuisine pour toute la famille.
On fonctionne en mode automatique. On reproduit le même
comportement que les années précédentes, sans trop se poser des questions.
Or la vérité est toujours dans l’instant, toujours nouvelle.
De quoi j’ai envie en cette fin d’année, quels sont mes besoins ?
Que dit mon coeur ?
La réponse peut quelque fois faire peur, car il va falloir
se confronter aux réactions des autres qui ne comprennent
pas ce changement d’attitude.
Cela demande de la force de rester fidèle à soi-même,
à ce que l’on ressent de bon pour soi.
Comme les autres qui peuvent avoir des attentes pour nous,
nous pouvons avoir des attentes pour nos proches, car
nous avons notre conception habituelle de ce que devrait
être Noël.
Par exemple, souhaiter que les enfants fassent obligatoirement
partie de la fête pour le réveillon de Noël.
Or les choses évoluent sans cesse.
Depuis le divorce, je ne vois plus mes filles le 24 au soir ;
elles viennent seulement le 25. Cette année, ma plus jeune
fille ne sera pas là, car elle est en Australie.
Cela ne correspond donc pas à l’image classique d’un Noël réussi.
Je suis donc confrontée à un profond lâcher prise pour éviter la déception,
au fait de rester dans l’amour pour accorder à mes filles
le droit de s’envoler et d’avoir des valeurs différentes.
Ce grand rituel qu’est Noël nous invite donc chaque année à faire le point
sur nos valeurs, nos besoins, nos attentes, tout en restant ouvert au changement,
au lâcher-prise et à l’acceptation de ce qui est.
Le rituel, même s’il fait référence à quelque chose qui se répète,
peut nous être bénéfique, en nous donnant structure et soutien,
à condition qu’il représente nos véritables valeurs, les choses qui sont
importantes pour nous.
Il nous offre aussi un instant pour se poser et réfléchir sincèrement
à ce que nous voulons ou ne voulons plus.
Le rituel est vraiment un acte puissant.
Après Noël, rituel hautement symbolique, je vous propose
un petit rituel de passage le 30 décembre 2014,
pour honorer nos ancêtres, accueillir leur héritage,
ainsi que pour lâcher les anciennes choses
et accueiller le nouveau.
Bien à vous et en attendant le rituel de Noël
je vous souhaite une belle période de l’Avent,
Anneliese
Article écrit par Anneliese et Guillaume
Je te remercie Anneliese, pour ce message qui résonne profondément en moi.
J’ai effectivement pris une décision difficile pour moi, celle de ne pas fêter Noël avec mes parents, et ce pour la première fois de ma vie. Justement parce que leur façon d’être (d’être en relation, de communiquer) ne me correspond pas, ne correspond pas à mes valeurs, à mes besoins. Pour la première fois, je dis non à tout ça, et je me dis oui.
C’est un choix difficile car je suis attachée aux valeurs de Noël et de la famille, mais nécessaire pour me respecter, et grandir aussi.
Merci pour ton partage, et bonne continuation sur ton chemin !
Céline