Bonjour,

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous mon expérience de la construction de mon propre tambour. J’ai déjà un tambour que j’avais acheté, que j’adore et qui m’accompagne depuis plus de 20 ans. Mais quand j’ai vu l’offre d’Alexandra et de Quentin son fils, je me suis sentie appelée à en construire un moi-même.
Tous les deux ont créé un cadre qui permet de s’immerger profondément dans ce processus de création. Après avoir invoqué les 4 éléments et notre cœur, nous avons fait un petit voyage chamanique au son du tambour pour trouver la mission de notre tambour.

Le message que j’ai reçu à ce sujet était “de m’accompagner et d’accompagner les gens dans une nouvelle conscience”. Il s’agissait aussi de la collaboration entre le masculin et le féminin, le fort et le doux, et de l’adaptation flexible et rapide aux énergies présentes.

Tout d’abord, nous avons dû trouver notre cadre de tambour, ceux-ci étaient répartis dans la forêt, parfois cachés, parfois bien visibles. J’ai tout de suite été attirée par un cadre bien visible, accroché à un arbre.

Nous avons également choisi la peau de notre tambour à l’aveugle, en entrant dans l’eau les yeux bandés pour trouver notre peau de tambour. Le cadre et la peau, la partie féminine du tambour, sont donc liés aux éléments eau et terre. C’était le samedi matin et ce n’est que le dimanche après-midi que nous avons appris quelle peau nous avions inconsciemment choisie (finalement, pour moi, ce sera de la peau de cheval, comme mon premier tambour).

Le cœur du tambour, auquel les fils sont attachés, nous a aussi trouvés en plongeant la main dans un sac sans le voir, pour trouver notre cœur spécial. Chacun des 16 participants en avait un différent et il convenait à magnifiquement à chacun.

En suite au travail, c’était un beau processus de voir le tambour naître, le travail du cuir n’était pas facile selon sa densité et était même physiquement éprouvant.

L’après-midi, nous sommes allés dans la forêt, en lien avec l’élément feu, pour trouver le bois adéquat pour la baguette de tambour. Je suis toujours touchée par la manière dont la nature nous guide et j’ai été heureuse de ce que j’ai trouvé.

Après avoir coupé, épluché et limé le bois, une belle baguette est apparue, que nous avons ensuite rembourrée et recouverte de feutre.

J’étais fière d’avoir mis au monde un tambour et je pense que c’était aussi une renaissance d’une partie de moi-même.

Je suis reconnaissant pour ce merveilleux week-end organisé avec tant d’amour par Alexandra et Quentin, ainsi que pour le lieu magnifique, cet ancien moulin au milieu de la nature et le beau temps qui nous a permis de créer à l’extérieur.

Voici le site d’Alexandra : https://www.alexandra-monnin.com/stage-tambour

Si un jour, vous aussi vous vous sentez appelé à construire un tambour, je ne peux que vous recommander de tout coeur ces deux personnes.

Bien à vous,

Anneliese