Bonjour,
Qui d’entre nous a vécu une enfance parfaite ?
Sans blessures émotionnelles ou même physiques ?
L’enfant intérieur, qu’il s’agisse de l’enfant blessé ou de l’enfant dans son essence pure, fait partie de nous. En tant qu’adulte, nous l’avons souvent oublié. Nous devrions prendre conscience que notre enfant intérieur réagit toujours tel une graine dans une plante adulte.
Souvent, les blessures sont encore ouvertes et les cicatrices ne sont pas encore guéries.
Les peurs, les sentiments d’abandon, la douleur, la colère ou la tristesse, continuent d’agir profondément en nous, au niveau cellulaire, et bloquent souvent notre développement personnel.
Les comportements que l’on nous a montrés en exemple, les tensions dans l’environnement, la gestion des émotions, les conditionnements, ont fortement marqué et influencé l’enfant intérieur que nous avons été. De nombreuses empreintes se sont produites avant que nous puissions nous en souvenir et elles façonnent notre perception du monde.
C’est pourquoi il est si important de prendre contact avec notre enfant intérieur blessé, par la réconciliation et l’acceptation afin que la guérison puisse se faire à un niveau profond. Laissons prendre notre enfant intérieur blessé dans nos bras avec amour en lui donnant ce dont il avait besoin à l’époque.
Cela nous aide à nous réconcilier avec notre passé et à reprendre contact avec l’essence de l’enfant sain et pur qui est en nous.
Cet enfant insouciant, curieux, qui aime expérimenter avec une grande envie d’apprendre. L’enfant qui joue, qui rit, qui chante et qui danse. L’enfant plein d’imagination, qui rêve d’aventures rares et qui déborde de vitalité et de joie.
Laissons-nous nous reconnecter à l’essence de notre enfant intérieur, afin que le monde redevienne à nouveau coloré, ou plus coloré et vivant, et que nous puissions emprunter de nouveaux chemins avec courage, émerveillement et ouverture.
Bien à vous,
Anneliese
Oui, faire la paix avec l’enfant intérieur au lieu de le gronder, ou de le mettre à distance, c’est extrêmement important. On peut méditer en ce sens et lui écrire une lettre, c’est puissant et guérisseur.
Merci, Anneliese, de ce texte empreint d’une telle justesse.